Christian Petten, nutritionniste dans le Chablais

Je dévorais alors à temps perdu livres, articles et études couvrant de long en large le sujet de la nutrition. Le cumul de ces lectures m’a révélé quelques réalités négligées bien qu’essentielles :

• Nos choix alimentaires sont l’un des facteurs les plus impactant pour notre santé, mais également pour celle de notre descendance par les effets complexes de l’épigénétique, domaine dans lequel la science commence tout juste à faire de grandes avancées.
• Notre diète moderne typique s’éloigne de plus en plus de celles qui furent pour nos ancêtres sources de vie et de santé et qui leur permirent de traverser des âges difficiles.

Avant de me décider à faire de la nutrition mon travail, j’avais décidé d’atteindre un autre objectif et j’ai donc servi quelques années dans une unité spéciale de l’armée. Durant cette période riche en expériences et en enseignements, j’ai pu mettre à profit les périodes passées loin de la famille et de la maison pour étudier et obtenir mon diplôme de nutritionniste à l’issue d’une formation de 672 heures à l’école TCMA de Genève.

Récemment, la joie de devenir père m’a poussé à explorer en profondeur le thème d’importance capitale qu’est la nutrition périnatale, qui regroupe l’alimentation du nourrisson, celle de la femme enceinte ou allaitante et celle du couple désireux de préparer au mieux la conception. J’ai ainsi découvert que cette thématique était jadis fortement ancrée dans la tradition de tous les peuples de ce monde. Elle y était souvent même sacralisée ! Ils en avaient compris l’importance pour la santé et la pérennité des leurs au point d’établir des règles alimentaires spécifiques ou de réserver certains aliments à ceux qui s’engageaient sur le chemin de la conception. Je pense que nous avons beaucoup à réapprendre de tout cela, et c’est un des mes cheval de bataille.

J’ai depuis également approfondi les sujets suivants :

• La nutrition du sport (endurance, force, résistance et les spécificités des sports à catégories de poids).
• L’analyse de la répartition des masses et des eaux corporelles à l’aide d’un appareil reconnu Médical par LNE/GMED : Le Biody Xpert ZM2.
• L’optimisation des performances physiques et intellectuelles par l’alimentation et la supplémentation.
• L’optimisation nutritionnelle du cycle de la méthylation, voie métabolique centrale dans l’organisme.
• La réforme de l’assiette et les plans alimentaires selon les principes de l’alimentation nutrivore, adaptés aux objectifs et particularités de chacun.
• L’alimentation adaptée aux métiers présentant des contraintes spécifiques (force de l’ordre, armée, bûcherons etc.) et aux horaires variables.
• La nutrition structurelle, relative à la santé des tissus conjonctifs (os, collagène, élastine etc.), qui traite de l’ostéoporose, des problèmes articulaires, de la guérison des fractures, de la calcification des tissus mous etc.
• Les compléments alimentaires et la micronutrition.

Mon approche de la nutrition

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le choix n’est pas mince en terme de diètes prétendant être la panacée. Au point où l’on peut facilement s’y perdre. Et, chose plus grave, parfois, y laisser des plumes à s’essayer à l’une ou l’autre, mal adaptée à sa situation, à son rythme de vie ou aux particularités de sa génétique. La plupart de ces diètes se démarquent par l’exclusion ou la restriction sévère, au choix, d’un groupe d’aliments, ou de macronutriments : Sans gluten, sans produits au lait de vache, sans produits laitiers tout court, sans produits animaux, sans cuisson, « low fat », « low carbs », sans sel, sans produits (prétendument) non-consommés avant la fin de l’ère paléolithique, sans produits végétaux, sans fructose, etc. etc… La liste est longue et ne cesse de grandir. La plupart de ces diètes restrictives n’ont jamais été adoptées sur une longue période. Elles sont donc expérimentales, n’ayant jamais été sanctionnées par le jugement du Temps et de l’évolution. Je trouve cela risqué, sans parler du fait que certaines d’entres-elles enlèvent l’essentiel du plaisir de manger et nous coupent totalement des traditions culinaires de nos aïeux.

J’essaie donc de garder une approche rationnelle en m’appuyant sur une série de grands principes, qui sont les fondements de l’alimentation dite « nutrivore », qui se veut une alimentation adaptée à l’être humain, flexible et inclusive :

• Choisir des produits riches en nutriments (densité nutritionnelle élevée) pour une large part de son alimentation.
• Associer ces produits de manière à couvrir tous les besoins physiologiques de l’organisme pour optimiser au mieux sa construction, son fonctionnement et sa régénération.
• Sélectionner la qualité en s’appuyant sur des producteurs de confiance, aux bonnes pratiques ou, faute de mieux, sur des labels de qualité.
• Privilégier autant que possible les produits frais, locaux et de saison, non-transformés industriellement.
• Laisser une large place au plaisir grâce à des menus variés et généreux, peu restrictifs et savoir relâcher la bride de temps à autre pour un repas, tout cela pour garantir le succès à long terme en évitant la lassitude et la monotonie.
• Réduire autant que possible les restrictions.
• Préparer les aliments et cuisiner de manière optimale afin de réduire les molécules néfastes ou toxiques et de maximiser la teneur en nutriments bénéfiques.
• Adapter l’alimentation à l’individu selon ses particularités (goûts, intolérances, rythme de vie, génétique etc.)
• S’appuyer sur les traditions culinaires ancestrales et les mettre à l’épreuve de la science moderne pour les vérifier ou les affermir.

Si vous souhaitez avoir plus de détails sur l’alimentation nutrivore ou mon approche de celle-ci, le blog vous fournira des articles détaillés. N’hésitez pas à le consulter ! 

Je me réjouis d’avance de vous rencontrer et de pouvoir vous conseiller en tant que nutritionniste dans le Chablais !