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La révolution néolithique et le déclin de l’espèce humaine

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À la fin du Paléolithique, nos ancêtres durent faire face à la raréfaction de leur source principale de calories et de nutriments : les animaux de la mégafaune.
 
Mammouth et autre géants connurent un déclin rapide. La pression exercée par la chasse et les modifications de climat et de l’écosystème furent catastrophiques pour ces espèces présentant une faible capacité d’adaptation.
 
Pour contrer la famine, l’être humain réalisa un véritable tour de force en domestiquant le monde végétal.
Se fut la révolution néolithique.
 
L’agriculture était née.
 
Pourtant, les conséquences pour notre espèce furent dramatiques.
 
Bien que l’agriculture et la végétalisation de notre alimentation évitèrent à l’humanité de réduire significativement son nombre d’individus et permirent à la civilisation d’accélérer son développement, le prix à payer fut élevé.
 
La santé et la vigueur de notre espèce régressèrent massivement.
 
La taille du cerveau déclina de 17% en quelques dizaines de milliers d’années.
 
Les maladies chroniques firent leur apparition. La taille moyenne des individus diminua.
 
Homo Sapiens parvint à stabiliser son déclin grâce à son ingéniosité. Il développa l’élevage et put ainsi tirer parti de sources alimentaires plus riches. Il apprit à utiliser les bactéries, la fermentation, pour tirer plus de nutriments de ces pauvres végétaux. Et surtout, pour en neutraliser une partie des toxines.
 
Puis l’industrialisation, la course aux profits, la vie moderne effrénée, pointèrent leur nez.
 
Et le déclin repris.
 
Démonisation des aliments d’origine animale.
 
Ultratransformation. Abandon des techniques de préparation des aliments développées durant des milliers d’années pour stabiliser ce déclin. Plus le temps pour ça.
 
Nous en sommes là.
 
À la croisée des chemins pour notre espèce, de moins en moins fertile, ravagée par les maladies chroniques, guidée par le bout du nez vers une alimentation industrielle aux grosses marges de profit, hypervégétalisée et délocalisée.
 
Totalement inadaptée à notre espèce.

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