
En 1993, dans une étude plutôt exceptionnelle, des scientifiques japonais ont analysé les glandes thyroïdes de 182 personnes de tout âge décédées de causes diverses.
Ces personnes présentaient des thyroïdes en apparence « normales ».
Pourtant, les chercheurs ont découvert des cristaux d’oxalates logés dans 73,1% des cas. La prévalence atteignait même 85% chez les plus de 70 ans !
Il faut noter que chez les moins de 10 ans, aucun dépôt d’oxalates n’a été détecté. Ceci va dans le sens des connaissances que nous avons au sujet de cette toxine : elle s’accumule progressivement durant l’existence à cause d’une alimentation trop riche en oxalates.
Les oxalates engendrent de nombreux troubles locaux et systémiques. Dans le tissu touché, ils génèrent une réaction immunitaire, de la fibrose, des dégâts mécaniques aux cellules, une perturbation électromagnétique. Il inhibent par ailleurs le fonctionnement de plusieurs enzymes très importantes dans le métabolisme énergétique, ce qui induit un dysfonctionnement de l’organe touché.
Ainsi, au niveau thyroïdien, les oxalates sont étroitement liés aux diverses pathologies, auto-immunes ou non, qui touchent cette glande. En provoquant la destruction et le dysfonctionnement des cellules de la thyroïde, ils causent l’hypothyroïdie et la baisse du métabolisme qui y est lié.
Bien sûr, si l’on retrouve des cristaux logés dans la thyroïde il est hautement probable que d’autres tissus et organes soient touchés également.
Il faut aussi noter que les cristaux d’oxalates disparaissent quelques heures après la mort, ce qui souligne à quel point il est compliqué d’étudier cette toxine dans l’organisme humain.
La parole aux chercheurs : « …la présence de cristaux d’oxalate de calcium dans la thyroïde humaine normale est associée à un faible état fonctionnel des follicules thyroïdiens. »
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