L'importance du métabolisme : pourquoi est-il essentiel ?

Introduction à l'approche prométabolique

Le métabolisme, c’est l’ensemble des réactions chimiques qui se produisent dans notre corps. En somme, tout ce qui se transforme ou se « produit » à l’intérieur de nous, jusque dans l’infiniment petit !

En général, on recherche un métabolisme élevé, car cela indique une production énergétique importante et une grande vitalité. Pourtant, le métabolisme peut s’élever pour de « bonnes » ou de « mauvaises » raisons.

En simplifiant, lorsque notre métabolisme est élevé pour de « bonnes » raisons, notre corps fonctionne au top de ses capacités, il se régénère efficacement et nous ressentons l’envie et la motivation naturelle d’accomplir tout un tas de choses : en clair, nous débordons de vitalité et notre capacité de régénération est maximale, notre corps brûle efficacement le carburant et notre composition corporelle reste saine.

Au contraire, lorsque notre métabolisme est faible, notre corps tourne au ralenti et nous le subissons de diverses manières. Parfois, mais pas toujours, le carburant est stocké plutôt que d’être transformé en énergie, ce qui se traduit par une prise de masse grasse. Nous y reviendrons.

Évidemment, une maladie ou d’autres stress peuvent eux aussi entraîner une élévation temporaire du métabolisme. Ce sont les « mauvaises » raisons que j’évoquais plus haut. Bien sûr, la réalité est moins dualiste, plus nuancée, mais elle reste assez proche de cette simplification qui permet d’en comprendre facilement les grandes lignes !

Le moteur du métabolisme, c’est l’énergie. Si l’énergie manque, le métabolisme est contraint de ralentir, avec toutes les conséquences négatives que cela implique.

Parlons donc d’énergie.

L’énergie, moteur du vivant

Dans nos cellules, l’énergie n’est pas illimitée. notre capacité à produire celle-ci est tributaire de nombreux facteurs : capacité digestive, réserves de micronutriments, apport en carburant, santé des petites usines énergétiques (les mitochondries) etc.

De plus, une partie de l’énergie est gaspillée, que ce soit durant sa production ou pour contrer des dysfonctionnements dans notre machinerie cellulaire : je l’appelle énergie perdue. De nombreux facteurs influencent la quantité d’énergie qui est perdue par un individu. En adoptant les bonnes habitudes, on peut significativement améliorer cet aspect et augmenter son efficacité énergétique.

En bout de chaîne, il nous reste donc l’énergie utile. C’est elle qui est cruciale pour assurer santé et vitalité. C’est elle qui permet la régénération, l’effort physique, le travail cognitif et tout le reste !

Note importante : Il ne faut pas confondre l’énergie avec les substrats (ou carburants) que sont les glucides et les lipides. Ceux-ci servent à produire l’énergie lorsque ton « usine » fonctionne comme elle le devrait. Dans notre population moderne, ce n’est pas toujours, ni même souvent, le cas.

Ces carburants ne sont donc que de l’énergie potentielle, un peu comme le bois de feu empilé contre la façade d’un chalet : sans la mise à feu et la combustion efficace dans un emplacement approprié comme le poele à bois, ce bois ne chauffe pas l’habitation.

Tout cela nous amène sur un concept très important : la Balance Énergétique.

La Balance Énergétique gouverne notre santé

La Balance Énergétique représente le ratio entre la production énergétique et la demande énergétique :

Production / Demande = Balance Énergétique

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Lorsque cette balance est favorable, notre organisme dispose d’énergie utile en suffisance.

Après avoir assuré les fonctions vitales, il peut utiliser l’excédent d’énergie pour remplir d’autres fonctions, non vitales mais pourtant très importantes pour notre santé et notre bien-être : la régénération de nos tissus, la croissance musculaire ou osseuse, la libido, la fertilité, les capacités cognitives complexes (planification, anticipation, synthèse…) etc.

Lorsque cette balance est défavorable, l’organisme se trouve en état de « stress physiologique ». Le vrai stress, le stress primaire auquel contribuent tous les autres « stresseurs ». Alors, les demandes énergétiques qui sont les moins vitales dans l’immédiat sont laissées de côté : priorité à la survie à court terme.

Pour compenser le manque d’énergie et rétablir la balance, notre système enclenche ce qu’on appelle « les voies de secours de la production énergétique ».

Les voies de secours, une arme à double tranchant

Ces voies de secours sont vitales et bénéfiques à court terme, car elles nous permettent de surmonter, ou même survivre à, un stress passager. Pourtant, leur activation chronique est délétère : Elles nécessitent des niveaux élevés d’hormones de stress (cortisol, adrénaline etc.), elles diminuent l’efficacité énergétique de diverses manières et entraînent un catabolisme généralisé.

De plus, notre organisme perçoit leur activation chronique comme un signal de précarité : il considère que l’environnement est défavorable à la vie et qu’il vaut mieux conserver des réserves de carburant et se montrer économe en attendant des jours meilleurs. Le métabolisme diminue. Les fonctions non vitales sont tournées à la baisse. Dans certains cas, le stockage de carburant sous forme de graisse est priorisé.

Nous fonctionnons en mode « économie d’énergie ». La vitalité nous abandonne. Nous survivons, au ralenti.

En attendant des jours meilleurs… Mais si nous n’inversons pas ce processus, notre métabolisme restera écrasé avec toutes les conséquences que cela peut entraîner, selon les gens : baisse de l’énergie, de la libido, des niveaux d’hormones stéroïdiennes, qualité du sommeil dégradée, régénération des tissus réduite et accélération du vieillissement, mauvais fonctionnement cellulaire et apparition de maladies chroniques et dégénératives, frilosité, baisse de motivation et d’appétit, apathie, dépression, baisse de l’immunité et de la capacité digestive etc.

Un métabolisme altéré n’est pas une mince affaire. Il est même au cœur de la plupart des maladies chroniques et dégénératives.

Heureusement, il existe des solutions. Il est possible de raviver le feu métabolique.

Cette introduction soulève probablement des questions, et c’est normal. J’aborde ces sujets dans mes contenus Youtube et Instagram, mais aussi dans mon programme de coaching prométabolique. Lorsque tu t’enrôles dans celui-ci, tu reçois, en plus du coaching individuel, un cours au format vidéo sur ce sujet, au côté d’autres bonus pratiques. Découvres tout cela sur cette page.

Afin de mesurer l’état de votre métabolisme, vous pouvez utiliser gratuitement mon évaluateur subjectif du métabolisme.

Éveille en toi un métabolisme de feu !

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